Le Nigeria ne s’est pas contenté de rattraper son retard : il a littéralement doublé la mise sur Twitter en moins de trois ans, bousculant les classements mondiaux et les certitudes. Pendant ce temps, l’Arabie saoudite, pays au poids démographique bien inférieur aux États-Unis, affiche une adoption qui dépasse la moitié de sa population connectée. Au Japon, malgré la multiplication des alternatives locales, la fidélité à la plateforme X reste sans équivalent hors des pays occidentaux. Les statistiques de 2025 dévoilent un jeu de contrastes : des écarts saisissants entre pays voisins, et une croissance au point mort dans de larges pans de l’Europe. De quoi forcer les professionnels du marketing à revoir leur carte du monde numérique, quitte à remettre en cause des stratégies qui semblaient gravées dans le marbre.
Twitter (X) en 2025 : panorama mondial et tendances majeures
En 2025, l’univers des réseaux sociaux évolue à toute vitesse. Twitter, ou X, depuis l’arrivée d’Elon Musk, conserve une position singulière dans le paysage du social media. La plateforme approche les 400 millions d’utilisateurs actifs mensuels, ce qui la maintient dans le haut du classement international. Certains marchés battent des records d’adoption, avec des taux dépassant 60 %, alors qu’en Europe de l’Ouest, la dynamique patine clairement.
Trois pays s’imposent cette année :
- Nigeria : croissance explosive du nombre d’utilisateurs actifs, le pays prend la tête en Afrique.
- Arabie saoudite : enthousiasme massif porté par une population jeune et ultra-connectée.
- Japon : fidélité impressionnante à la plateforme, Twitter y distance très largement Instagram ou Facebook.
Le chiffre d’affaires reste largement porté par la publicité, et la diversification, souvent annoncée par Elon Musk, se fait encore attendre. Twitter brasse des milliards de dollars, mais doit désormais rivaliser sur le terrain de la monétisation face à des concurrents tenaces. L’écart entre les régions saute aux yeux : les États-Unis gardent la tête en nombre d’utilisateurs, mais leur taux de pénétration décline au profit de nouveaux marchés. Les études récentes confirment que la carte du social media est en pleine redéfinition, et les repères d’hier n’ont plus forcément cours.
Quels pays affichent le taux d’utilisation le plus élevé sur Twitter ?
Le classement mondial de l’utilisation de Twitter fait tomber quelques idées reçues. Si les États-Unis dominent toujours en nombre d’utilisateurs actifs mensuels, d’autres pays affichent désormais des taux de pénétration bien plus marquants. Dès qu’on s’intéresse au pourcentage d’internautes utilisant la plateforme, le décor change radicalement.
Voici ceux qui tirent véritablement leur épingle du jeu :
- Arabie saoudite : près de 70 % des internautes sont présents sur Twitter, bien au-delà de la norme mondiale. La plateforme y structure largement les débats, à la fois publics et politiques.
- Japon : plus de 58 % d’internautes fidèles. Là-bas, le microblogging s’est imposé corps et âme, bien devant les standards occidentaux.
- Nigeria : percée remarquée, portée par une jeunesse ultra-connectée. Plus de 40 % des internautes utilisent la plateforme, devenue incontournable pour l’information et la mobilisation.
La France, avec un taux de 20 % environ, reste éloignée du peloton de tête, mais devance nombre de voisins européens. Ces différences montrent combien Twitter s’adapte aux spécificités locales, et à la diversité des usages et cultures numériques. Les données de 2025 tracent désormais une carte bien plus complexe que le simple volume d’utilisateurs ne le laissait croire.
Classement mondial : les leaders et les surprises du palmarès 2025
En 2025, l’Arabie saoudite règne en maître sur le taux d’utilisation de Twitter : près de 70 % des internautes s’y retrouvent, s’informent ou discutent de l’actualité. Au Japon, ce chiffre dépasse 58 %. Twitter, là-bas, est bien davantage qu’un réseau social : c’est l’agora numérique par excellence, le lieu où débattre, relayer et réagir, souvent de façon anonyme et brève, ce que plébiscite la culture locale.
Les États-Unis surprennent : si le nombre d’utilisateurs actifs mensuels y reste le plus élevé, le taux rapporté à la population d’internautes les relègue derrière les véritables meneurs.
Le Nigeria, lui, bouleverse les hiérarchies : sa jeunesse connectée fait de Twitter une scène incontournable pour la politique et la culture, et plus de 40 % des internautes y sont actifs. C’est le signe d’habitudes numériques profondément bouleversées en quelques années.
Côté français, le pays tire son épingle du jeu grâce à certains comptes influents, de Karim Benzema à David Guetta,, et se situe légèrement au-dessus de la moyenne européenne, approchant les 20 % d’utilisateurs actifs. Le réseau reste solide, même si la bataille avec les autres médias sociaux s’intensifie chaque année.
Ce que révèlent ces chiffres pour les professionnels du marketing et les réseaux sociaux
La répartition mondiale du taux d’utilisation de Twitter force les professionnels à revoir leur copie. Les marchés comme l’Arabie saoudite ou le Japon, où la plateforme occupe presque tous les espaces de conversation numérique, deviennent des terrains d’opportunités publicitaires inégalées. Les campagnes gagnent en efficacité, le moindre format court ou slogan partagé se diffuse comme une traînée de poudre.
Ce bouleversement des pratiques impose une adaptation continue. Impossible de penser une stratégie identique pour la France et le Nigeria : usages, attentes et leviers d’engagement prennent chaque fois une coloration locale. En France, si la pénétration des réseaux sociaux reste modérée, quelques grands comptes suffisent à modeler les tendances et l’opinion.
Deux axes principaux émergent pour repenser la présence sur Twitter :
- Publicité sur X : les investissements publicitaires accompagnent les contextes où la mobilisation atteint son sommet. Le chiffre d’affaires Twitter suit logiquement l’intensité de l’engagement selon les marchés.
- Contenus adaptés : format court, messages immersifs ou réactions immédiates. Les annonceurs s’approprient la vitesse propre à la plateforme pour capter l’attention de communautés parfois volatiles.
La compétition entre plateformes est sans relâche, mais Twitter (X) garde une longueur d’avance sur l’instantanéité et la viralité. Comprendre où se situent les carrefours de discussions, où se nichent les poches d’engagement inattendues, voilà désormais la clé pour faire circuler un message, jusqu’aux marges les plus insoupçonnées du web mondial.


